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La
Pêche
On pêche beaucoup
à Ault-Onival. La crevette naturellement qui
est très abondante. Les crabes aussi dont
les meilleurs sont les plus rares, les tourteaux
qu'on trouve aux grandes marées dans les
rochers du coté du Bois de Cise. Les
pêcheurs de proffession tendent leurs filets
et prennent des poissons variés. Le filet et
le carrelet sont abondants, mais on prend aussi du
turbot, de la sole, de la barbue, du cabillaud, du
mulet fort beau, du maquereau parfois en grande
abondance, du hareng vers octobre, de la sardine
que l'on fait mariner, de la raie, de l'anguille,
du congre. Les poissons se prennent ou bien aux
parcs ou bien aux lignes de fond. Une pêche
qui est pratiquée par de très
nombreux amateurs est la cueillette des moules qui
sont très abondantes vers Ault en allant sur
le Bois de Cise, elle sont petites mais
d'excellente qualité. Parmis les animaux que
l'on rencontre, les uns dans les rochers les autres
dans le sable, il faut citer le poulpe ou la
pieuvre, autour duquel victor Hugo à fait
tant de littérature, la seiche, l'encornet,
l'oursin, etc... et dans le sable à
très basse mer, on trouve un petit bivalve,
la douace comestible qui est un met très
apprécié des bandes de macreuses que
l'on voit souvent se promener devant Onival,
plogeant en masse pendant un temps encore assez
long pour aller se gorger de ces mollusques. A
noter qu'en hiver on fait une chasse assez suivie
au ver des pêcheurs, le ver de sable qui est
vendu aux "cordiers" de Boulogne pour appâter
leurs lignes à merlans et d'autres poissons,
parmi les animaux curieux que l'on voit à
l'occasion, il faut citer le marsouin, un
mammifère de la famille des dauphins,
très vorace, qui suit volontiers les bandes
de maquereaux et de harengs pour les
dévorer. Sa chair est comestible, surtout
grasse et salée, sa peau et sa graisse sont
utilisable, il est détesté des
pêcheurs pour les dégats qu'il
occasionne dans les filets. Un autre
mammifère se rencontre plus rarement qui
était autrefois fréquent car il y eu
un temps ou la baie de Somme et les bras à
l'embouchure de celle-ci possédaient de
nombreux phoques. Eparond, l'historien de la
région, dans ses chasses de la Somme (1858),
un livre devenu fort rare, a raconté la
chasse aux phoques.
Le phoque qu'on appelait "Loup de mer" est un
animal des moins féroces du groupe des
pinnopèdes. C'est le "veau marin" de
certaines régions, le "phoca vitulina" des
naturistes. Sa chair est commestible et dans le
nord, les groenlandais tirent parti de toutes les
parties de son corps. On a vu des jeunes phoques se
prendre dans les parcs de la plage
d'Ault-Onival.
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